lundi 26 décembre 2011

DECLARATION RELATIVE A LA DEMANDE D UNE CRECHE ET D UN CENTRE DE LOISIRS

Voici la déclaration de l'élu du Cats 31 du  25/06/10 :

DECLARATION RELATIVE A LA DEMANDE D UNE CRECHE ET D UN CENTRE DE LOISIRS

Les longues négociations des accords OTT ont amenées leurs intervenants à instaurer des échanges argumentés et construits concernant les impacts de l'augmentation de l'amplitude des horaires et de l'influence de la planification sur l'organisation personnelle des salariés.

L'un des points relevés concernait alors les difficultés liées à la garde des enfants et à ce titre les représentants de la Direction Générale et du Conseil d'Administration présents à ces négociations avaient alors pris l'engagement qu'une démarche collective serait engagée permettant d'obtenir des solutions concrètes et adaptées aux besoins des salariés.

Si nous nous réjouissons de l'ouverture prochaine de la crèche BABILOU sur Niort en partenariat avec la MACIF et de l'accès pour 15 jours en juillet au centre de loisir d'Inter Mutuelles Sport pour les enfants de nos collègues de Niort, nous ne pouvons que constater l'absence de démarches pour les personnels des services de LABEGE INNOPOLE.

Pourtant :
  • les besoins déjà exprimés par les DP du CATS 31 depuis son ouverture en 2001 se justifiaient déjà par l'inadéquation des plages horaires planifiées avec les amplitudes d'accueil des enfants par les diverses structures de garde de TOULOUSE.

  • l'évolution des horaires amène les salariés du site à entrer et sortir du lieu de travail souvent à la période de forte influence (donc de bouchons quotidiens) ce qui a allongé les durées de parcours et donc les difficultés pour récupérer les enfants.
  • les structures de garde sur TOULOUSE sont insuffisantes. De plus les prestataires spécialisés dans la garde d'enfants de plus de 6 ans rechignent à accepter les CESU.

  • les besoins des personnels doivent permettre de fournir la ressource nécessaire à la création d'une structure de garde, adaptée notamment aux amplitudes horaires, les éventuels déficits pourraient aussi être pourvus par les besoins des personnels limitrophes (dont la MACIF)
  • Les personnels de cette structure seraient autant d'emplois induits et d'assurés potentiels à la MAIF.

Il est donc urgent que des moyens soient mise en place pour répondre favorablement à ces besoins.

jeudi 15 décembre 2011

sdo actu

15 décembre 2011


Notre Conseil d’administration vient de donner à la Direction Générale mandat afin de mettre en œuvre la démarche de consultation des Représentants du Personnel, sur la base du projet SDO, qu’elle a préalablement testé sur la région Rhône Alpes.

Officiellement la décision définitive du CA ne peut intervenir qu’après avoir recueilli l’avis des instances concernées, mais ne nous y trompons pas la messe est dite !

La veille de cette décision, le cabinet d’expertise SACEF, en charge du dossier, présentait son rapport aux membres du comité d’entreprise, en présence de membres de la Direction Générale et de M Mahé.
Lors de cette séance extraordinaire, l’expert concluait qu’à l’issu de 18 mois de laboratoire, force était de constater que l’organisation mise en place sur la zone, n’apportait que peu ou pas d’amélioration significative, tant en terme de qualité de service rendu au Sociétaire, qu’en terme de gain de productivité et d’efficacité.

Malgré ce rapport, peu élogieux, au regard des investissements financiers réalisés sur ce laboratoire, notre CA a donc pris sa décision !!
Evidemment, puisque de leur côté d’autres cabinets travaillant pour notre Direction avaient déjà depuis longtemps modélisé SDO d’un point de vue économique, ainsi que stratégique. Le rapport du cabinet SACEF n’était qu’une étape obligatoire sans aucune importance dans la prise de décision.

Effectivement, pour répondre au plan stratégique 2014, le CA estime avec notre Direction que SDO est la solution la plus économique. Rappelons notamment qu’un des objectifs de ce plan est d’accroître de 28% le flux traité !

Pour notre information, notre Direction a souligné que pour atteindre cet objectif de croissance il aurait fallu, dans l’organisation actuelle, embaucher 850 personnes pour un coût de 140 millions environ au lieu de 170 millions, sans recrutement supplémentaire, pour le déploiement de SDO.


Moins cher me direz-vous ? Oui mais le gain se fait sur le long terme, parait-il, puisque SDO permettrait d’économiser 100 millions  par an ! Nous attendons à ce jour les études réalisées en ce sens.

L’embauche de salariés, dans le contexte économique et social actuel, ne correspondait il pas à l’idée que nous avons d’une entreprise de l’économie sociale ?

Le retour sur investissement ne serait il pas à terme plus important en misant sur l’humain plutôt que sur un « Outil  de désorganisation » d’une Mutuelle saine socialement et économiquement ?

Nous ne pouvons imaginer que notre CA n’ait pas pris toute la mesure de  l’impact social de sa décision, l’impact sur la culture de notre entreprise ?

Arrêtons les promesses illusoires, notamment sur la mobilité ! c’est mentir que de promettre à ses salariés qu’ils ne seront pas obligés de faire preuve de mobilité, lorsque l’on veut à terme des points de contact de 5 personnes en remplacement des délégations qui comptent en moyenne 15 à 20 personnes.
Certes l’engagement est pris à ce jour par notre Direction.
 
Nous aurons malheureusement le seul choix d’anticiper une mutation forcée et de choisir (en partie) notre futur lieu de travail ou bien d’attendre et de subir la situation à terme.

Nous l’avouons ce n’est pas de « la mobilité forcée » mais de la « mobilité incitative » !
Vous m’expliquerez la différence ?  Elle provient juste de l’image sociale que l’on veut donner vis-à-vis de l’extérieur de l’entreprise.
Il est vrai que cette « mobilité incitative » est accompagnée de mesures non négligeables mais qui ont déjà existées en d’autres temps sur d’autres réorganisations plus localisées.
Mais tous les impacts économiques, professionnels ou familiaux ne sont pas pris en compte : par exemple, vendre une maison dans une zone rurale et devoir en racheter une dans une zone urbaine, ou par exemple encore, perdre le salaire d’un conjoint qui ne retrouve pas un emploi équivalent…

Tout le monde le sait, à l’heure des nouvelles technologies il existe des solutions : la GED, le SVI sont des outils qui peuvent permettre de répondre à de nombreux objectifs notamment en termes d’efficacité, de réactivité, de gain de productivité. Le déplacement des flux est une meilleure réponse que celle qui consiste à déplacer les personnes ! Pourquoi la Direction s’obstine-t-elle ?

La précipitation dont fait preuve notre mutuelle dans la plupart de ses projets actuels, est néfaste pour les salariés.

Une entreprise, quelle qu’elle soit, a besoin de l’adhésion de ses salariés à ses projets pour que ces derniers puissent donner tous les résultats attendus.

Le sentiment général, que ce soit au niveau des salariés ou de la plupart des militants de notre mutuelle, est celui d’assister à une banalisation de notre mutuelle.

Quoi qu’il en soit, nous tenons à remercier nos collègues de la zone labo SDO qui ont du tester et subir des changements incessants dans leurs habitudes et leur travail quotidien, et essuyer les plâtres pour tous les collègues.
OUI à une réorganisation raisonnée !
NON à une désorganisation dans la précipitation !

N’hésitez pas à nous faire parvenir vos commentaires, réactions, propositions ! C’est dans l’action et la réaction que nous pourrons tenter d’influer sur les décisions prises actuellement au plus haut niveau de notre Mutuelle.

mercredi 16 novembre 2011

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