lundi 4 décembre 2017

Compte-rendu du comité d'entreprise du 22 novembre 2017

Compte-rendu du comité d'entreprise du 22 novembre 2017
Compte-rendu non officiel

1. Information sur le projet "incubateur de services" 

La direction nous présente un projet qui sera déployé d’ici mars 2018. Ce projet dit "incubateur"  a pour but de nous mettre en capacité de tester et mettre en production nos offres et services de demain, en co-construction avec nos sociétaires et les conseillers.

2. Présentation du premier rapport Sextant sur la transformation digitale

Le cabinet d'expertise Sextant nous présente dans ce rapport une étude sur la transformation digitale de la Maif, impliquant de nouvelles orientations stratégiques dues à un marché en évolution continue.
Les trois grands piliers des stratégies digitales des compagnies d’assurances sont l'optimisation de l'expérience client, le gain de productivité et la diversification via des nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle ou le big data.
La Maif s'appuiera notamment sur son système de valeur pour se différencier et créer un nouveau écosystème.

Le rapport souligne que les évolutions de métiers et les nouvelles conditions de travail seront à accompagner, mais la charge de travail devra également être régulée dans un contexte où l'accès au numérique est ininterrompue.

Romain Liberge, chief digital officer de la Maif, intervient suite à ce rapport pour préciser les intentions de la Direction dans ce domaine :

"Le focus principal de la Maif, c'est accompagner le collaborateur dans ce changement."

Les objectifs :

  • Réussir à bâtir un réseau omnicanal vraiment puissant et notamment le canal internet qui reste encore un peu "pauvre".
  • Proposer des choses simples (attractives et agréables) et pertinentes (pour pouvoir personnaliser et rester fort dans la relation, être attentionné)
  • Ramener toute la relation autour de la confiance.

Les nouvelles technologies servent à ces objectifs. L'idée est de réinstaller un équilibre entre le sociétaire et les organisations et étudier comment cela peut utilement servir les sociétaires.
La conviction de la Direction est qu'on ne peut pas rester dans une relation asymétrique mais qu'il faut redonner de la capacité à l'individu.
Elle souhaite chercher des effets de leviers à travers l'exploitation des données tout en cherchant une transparence vis-à-vis des sociétaires.

Les enjeux du digital pour M. Liberge seraient de gagner le combat de la maîtrise et d'assurer l’employabilité des collaborateurs mais également de couvrir les nouveaux risques et d'anticiper.

Pour l'Unsa-Maif, nous espérons que les moyens mis en œuvre pour accompagner les collaborateurs dans cette révolution numérique seront à la hauteur des objectifs annoncés, et ce, afin de préserver la qualité rendue aux sociétaires, d'améliorer les conditions de travail ainsi que les résultats de l'entreprise.

3. Synthèse de l'avis du Comité d’Entreprise sur les orientations stratégiques de l’entreprise

L’année 2016 a été marquée par une évolution positive du marché en IARD et une amplification de la concurrence de la part des « bancassureurs ».
Selon le rapport de la SACEF, sur la période 2014 à 2016, les résultats dégagés par MAIF et FILIA MAIF correspondent aux projections annoncées. Les résultats financiers sont bons, les fonds propres renforcés et la marge de solvabilité offre encore des opportunités pour investir.

Cette situation confortable devra cependant tenir compte dans l’avenir, de l’évolution de la législation, de la forte concurrence et devra également faire face au développement du numérique et à l’apparition de nouvelles technologies (robots conversationnels et intelligence artificielle) qui nécessiteront d’importants investissements matériels et humains pour ne pas se laisser distancer.

La transformation digitale impactera tous les métiers MAIF et par conséquent les compétences des salariés. Si la volonté de l’entreprise est de demeurer accessible par tous les canaux, les moyens technologiques mais aussi humains devront le permettre.

Pour les élus du Comité d’Entreprise, la plus marquante des évolutions envisagées pour le monde de l’assurance et plus particulièrement à la Maif, sera l’évolution du métier de gestionnaire vers un rôle de « gestionnaire de services ». Mais elle ne sera possible qu’à travers le maintien d’une relation de confiance avec les sociétaires. L’évolution du digital devra être vigilante face à une fracture digitale naissante.
La volonté de participer à la protection des données devra être encore plus marquée dans l’avenir. Elle permettra ainsi de préserver nos valeurs de solidarité, d’appartenance et de respect de notre ADN.

Enfin, l’entreprise met en avant son accord RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), à savoir être économiquement viable, avoir un impact positif sur la société mais aussi mieux respecter l’environnement.

Si les résultats globaux présentés sont de nature à rassurer les élus, l’absence de visibilité des effectifs pour les années à venir demeure un sujet d’inquiétude pour ces derniers.

4. Synthèse de l'avis du Comité d’Entreprise sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi

Le rapport remis aux élus du Comité d’Entreprise a permis de mettre en évidence les points suivants :

Les effectifs présents au 31/12/2016 ont augmenté de + 1,66%. Cette hausse s’explique par la diminution des effectifs des CDD et une augmentation du nombre de CDI. Les CDD représentent désormais 3,86% de l’effectif contre 5,06% en 2015. Celle des alternants représente 6,7% de l’effectif (pour rappel le minimum légal est fixé à 6%. 
Les CCS voient leurs effectifs augmenter de 15% alors que ceux des CATS diminuent de 5%. Les effectifs de la filière Sinistre augmentent en CGE et CDS tandis que les CGG voient leur effectif diminuer.
Le pôle Système d’Information compte 12 salariés en moins.
Cette diminution interpelle les élus dans une période où l’entreprise rencontre des pannes récurrentes du SI mais doit aussi l’adapter aux enjeux à venir. 
D'autre part, les élus souhaitent réaffirmer qu'il apparaît indispensable de s’assurer qu’un service après-vente de qualité soit dispensé aux sociétaires aussi bien dans la déclaration que dans la gestion des sinistres.

Le taux de turnover a augmenté. Concernant les sorties, les effectifs CVD et CDS sont les plus impactés. Les élus estiment qu’il faut s’interroger sur le modèle en place et apporter des réponses aux salariés des plateaux téléphoniques sur les conditions d’exercice de leur métier et les perspectives d’évolution dans l’entreprise.

Par ailleurs, compte tenu du retard récurrent constaté dans le traitement des flux froids, il apparaît selon les élus que le recours aux heures supplémentaires même organisé et quantifié à l’avance, ne peut pas être l’unique solution pour répondre aux besoins des sociétaires et à des conditions de travail décentes. 
Les enjeux de demain portés par le Digital sur l’emploi doivent être appréhendés au plus juste pour ne pas créer un déséquilibre entre les ressources et les flux qui s’avéreraient contre-productifs. 

Pour rappel, les heures supplémentaires rémunérées ont augmenté de 27,3% en 2016 par rapport à 2015. Qu’en sera-t-il en 2017 et 2018 ?

La rémunération annuelle brute des salariés a augmenté en moyenne de 2,9% entre 2015/2016 après 3,3% entre 2014/2015. La rémunération moyenne des employés diminuent mais augmentent pour les cadres.
La prime individuelle de participation moyenne a diminué par rapport à 2015. Le nouveau calcul du montant de l’intéressement, dans lequel a été intégrée la prime sociétaire, a engendré une des écarts significatifs selon les filières.
Pour les élus, une telle différence est loin de servir un objectif de fonctionnement collectif.

Dans la structure des effectifsles employés représentent 74,89% de l’effectif quand les cadres représentent 24,75%. La classe 3 représente 53,5% de l’effectif au 31/12/2016, en légère diminution (-0,5 point) suite au passage de 79 salariés de la classe 3 en classe 4 et 29 en classe 5.
Le taux de promotions a augmenté ces deux dernières années.
6,25% de l’effectif homme a bénéficié d’une promotion contre 3,04% pour les femmes qui représentent 71% de l’effectif.
Alors que la négociation « égalité professionnelle » vient de débuter, les élus souhaitent rappeler à la Direction que seules des décisions pérennes et justes pourront faire disparaître les inégalités constatées.

Le taux d’absentéisme global est en baisse (5,86% contre 6,07%). La Filière CVD a un taux d’absentéisme supérieur au général (6,72%).

Les dépenses de formation s’élèvent globalement à 5,44% de la masse salariale (5,58% en 2015). Le nombre d’heures de formation est en hausse car le nombre de salariés en formation est en augmentation de +19%. Le nombre moyen d’heures de formation par salarié continue de diminuer passant de 40,9 heures en 2014 à 33,4 heures en 2015 et en 2016 à 28,2 heures.
Cette baisse, si elle est due à l’usage généralisé des E-learning et outils tels que les COOC, MOOC, mais aussi à la régionalisation des formations, interpelle tout de même les élus. Ils tiennent à rappeler que les formations techniques restent indispensables afin de proposer un service de qualité à nos sociétaires, dans un contexte d’évolutions législatives permanentes.
Alors que la révolution numérique annoncée est bien en marche, les élus espèrent être rassurés sur les moyens qui seront mis en œuvres par la MAIF dans ce domaine.

Enfin, le comité d'entreprise appelle la Direction à être vigilant 2 : 
- L’augmentation du nombre d’accidents du travail hors siège passant de 12 à 44 ;
- La baisse des effectifs formés à la sécurité dans l’année passant de 1560 en 2013 à 715 en 2016 avec un budget en baisse de - 11,5% entre 2015 et 2016.


4. Présentation du premier rapport Sextant sur la transformation digitale

Le cabinet d'expertise Sextant nous présente dans ce rapport une étude sur la transformation digitale de la Maif, impliquant de nouvelles orientations stratégiques dues à un marché en évolution continue.
Les trois grands piliers des stratégies digitales des compagnies d’assurances sont l'optimisation de l'expérience client, le gain de productivité et la diversification via des nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle ou le big data.
La Maif s'appuiera notamment sur son système de valeur pour se différencier et créer un nouveau écosystème.

Le rapport souligne que les évolutions de métiers et les nouvelles conditions de travail seront à accompagner, mais la charge de travail devra également être régulée dans un contexte où l'accès au numérique est ininterrompue.

Romain Liberge, chief digital officer de la Maif, intervient suite à ce rapport pour préciser les intentions de la Direction dans ce domaine :

"Le focus principal de la Maif, c'est accompagner le collaborateur dans ce changement."

Les objectifs :

  • Réussir à bâtir un réseau omnicanal vraiment puissant et notamment le canal internet qui reste encore un peu "pauvre".
  • Proposer des choses simples (attractives et agréables) et pertinentes (pour pouvoir personnaliser et rester fort dans la relation, être attentionné)
  • Ramener toute la relation autour de la confiance.
Les nouvelles technologies servent à ces objectifs. L'idée est de réinstaller un équilibre entre le sociétaire et les organisations et étudier comment cela peut utilement servir les sociétaires.
La conviction de la Direction est qu'on ne peut pas rester dans une relation asymétrique mais qu'il faut redonner de la capacité à l'individu.
Elle souhaite chercher des effets de leviers à travers l'exploitation des données tout en cherchant une transparence vis-à-vis des sociétaires.

Les enjeux du digital pour M. Liberge seraient de gagner le combat de la maîtrise et d'assurer l’employabilité des collaborateurs mais également de couvrir les nouveaux risques et d'anticiper.

Pour l'Unsa-Maif, nous espérons que les moyens mis en œuvre pour accompagner les collaborateurs dans cette révolution numérique seront à la hauteur des objectifs annoncés, et ce, afin de préserver la qualité rendue aux sociétaires, d'améliorer les conditions de travail ainsi que les résultats de l'entreprise. 

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vendredi 10 novembre 2017

Compte-rendu du comité d'entreprise du 7 novembre 2017

Compte-rendu du comité d'entreprise du 7 novembre 2017
Compte-rendu non officiel
1. Point d’activités Association et Collectivité

Résultats à fin septembre : La prévision globale d'atteinte des objectifs liés à l'intéressement en pourcentage de la filière est de 75%. En effet, malgré que l'objectif du taux d'accueil soit atteint à fin septembre, les objectifs de développement (adhésions et chiffre d'affaires) et le taux de fidélisation n'atteindrait que le plancher des indicateurs de l'intéressement, soit 50% de la prime sur ces items.

Nouvelle organisation Marchés Publics : La Direction souhaite un pilotage centralisé de l'activité MP et la concentrer sur une entité spécialisée qui traitera également d'éventuels nouveaux marchés. Les CGS de Nancy, Aix et Niort conserveront les dossiers des marchés "historiques" avec une spécialisation par marché et sur un nombre restreint de gestionnaires. 
L'objectif de cette nouvelle organisation est d'améliorer les réponses aux appels d'offres et par conséquent favoriser le taux de transformation.
L'ensemble du projet est en cours de finalisation par les acteurs concernés.

2. Information sur l’activité du restaurant d’entreprise (Niort)

Bilan : Depuis l'ouverture du self durant l'été 2016, l'activité du restaurant a augmenté de 16% dans la grande salle, et de 10% à la saladerie et à Chaurray.
La composition de l'équipe est conforme à la projection. Il ne reste que 3 personnes en détachement à accompagner sur une évolution.

Amélioration continue :
  • Des actions ergonomiques ont été menées depuis l'ouverture notamment sur la laverie, la légumerie, la vaisselle, etc.
  • Sont à l'étude diverses installations telles que la mise en place de casiers à verres au self, une climatisation et un mini convoyeur à couverts à la laverie. Un audit fonctionnel et organisationnel est prévu en novembre.
  • Des actions clients ont été menées depuis l'ouverture : amélioration de la qualité, développement des animations et de plats événementiels, développement des approvisionnement locaux.
  • Depuis le 6/11, les salariés du siège peuvent bénéficier d'un nouveau service (Clic&Croq) leur permettant de commander des prestations en avance sur la saladerie et la pâtisserie (ex. gâteau d'anniversaire).

3. Point sur l’utilisation du réseau Maya
Le bilan de l'activité du réseau social Maya à fin septembre est positif selon la Direction depuis le déploiement en décembre 2016 :
  • Le nombre de contributeurs (ceux qui ont au moins effectué une action) est en hausse constante.
  • Le taux d'engagement (nombre de contributeurs / nombre d'inscrits) oscille entre 32% et 42% selon les mois (forte activité, vacances, etc.).
  • Le nombre de groupes créés augmente dont 70% sont actifs. Les autres 30% correspondent à des groupes "morts" ou des groupes saisonniers liés à l'activité.
Pour l'Unsa-Maif, Maya est un réseau social qui a une fonction différente des courriers électroniques. Malheureusement, nous constatons qu'un manque de communication auprès des salariés nuie à l'efficacité de cet outil de travail collaboratif et vecteur d'informations sociales. L'accompagnement de nos collègues sur l'intérêt, l'attendu de Maya n'est pas suffisant. En effet, nous constatons que dans certaines entités des informations importantes, des consignes de travail passent par cet outil, non obligatoire selon la Direction, ce qui exclut de fait les salariés qui ne l'utilisent pas et peuvent les mettre en difficulté.
Nous demandons des consignes claires d'utilisation et un accompagnement plus ample des équipes afin d'homogénéiser les pratiques.
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vendredi 20 octobre 2017

Compte-rendu du comité d'entreprise du 12 octobre 2017

Compte-rendu du comité d'entreprise du 12 octobre 2017
Compte-rendu non officiel

Avant d’aborder l’ordre du jour, l’UNSA-MAIF demande la position de la Maif suite à l’ordonnance supprimant les contrats de génération ; notamment vis-à-vis des CDS dont l’organisation est basée sur ceux-ci. La DRH indique que la Maif regarde ce qu’elle peut faire car ce dispositif fonctionne bien à ce jour. Ils perdront vraisemblablement le statut de contrat de génération et passeront en contrat de travail de type CDD ou CDI normaux. Une réponse précise sera apportée prochainement.

1. Présentation du rapport SACEF sur les orientations stratégiques de l’entreprise 2015-2018
Ce rapport est réalisé par les experts du comité d’entreprise. Ceux-ci nous font remarquer que la BDES (base de données économiques et sociales), malgré le fait qu’elle soit très bien conçue, n’apporte pas d’information sur les CHSCT et DP, et n’apporte que peu de données 2017 et aucune données prospectives. La GPEC est absente ainsi que le rapport de solvabilité et d’évaluation des risques.

Il ressort de ce rapport que la situation économique et financière de la Maif est bonne et consolidée. Les hypothèses 2017 et 2018 sont bonnes, bien que plus prudentes. À noter, une amélioration de la marge technique attendue. La Direction confirme que l’assurance est et restera longtemps notre activité principale ; le pivot est d’utiliser la marque pour créer de la valeur sur d’autres domaines. Le changement sera plutôt la manière dont les gens vont s’assurer (partagé, à la carte…).

2. Présentation du rapport SACEF sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi

Les experts du comité d’entreprise nous présentent ce rapport qui reprend les données liées à la politique sociale, à l’emploi et aux conditions de travail. Parmi les points remarquables, il fait état d’une hausse des effectifs au sein de la mutuelle et d’un absentéisme en baisse légère (comparé à 2015).

3. Organisation et Projets

3.1 - Consultation et recueil d’avis sur le projet de déploiement de la nouvelle offre MRH

Déclaration au nom de l’ensemble des élus du comité d’entreprise - 
Avis du comité d’entreprise sur CE le déploiement de la nouvelle offre MRH :
Le comité d’entreprise est aujourd’hui consulté sur le lancement et le déploiement d’un nouveau produit d’assurance destiné à compléter la gamme « Multirisques habitation », déjà composée de RAQVAM G1, NOR et la dernière, proposée principalement aux jeunes : MRHJ. Cette nouvelle offre MRH Maif, commercialisée en 2018, verra son portefeuille alimenté par l’entrée des prospects en assurance habitation, des sociétaires sortants de MRHJ, des mono lieux de risque, du transfert de sociétaires souscripteurs NOR et RAQ G1. La nouvelle offre diffère de la gamme actuelle car son contenu répond à une nouvelle volonté de l’entreprise : la séparation des univers de besoins et, par là-même, une segmentation nouvelle devant amener les formules à une rentabilité recherchée. 
Les contenus et les tarifs étant totalement différents d’un contrat à l’autre dans une même gamme assurance habitation, il apparaît difficile de les comparer. La détention de plusieurs contrats différents sur un même lieu de vie ne sera pas possible, à l’exception du nouveau contrat assurance propriétaire bailleur, souscrit en sus d’un contrat RAQVAM.
À l’horizon 2026, l’entreprise estime que cette nouvelle offre représentera 1/3 des lieux de vie en portefeuille et, pour sa commercialisation, elle mise sur une nouvelle approche : la dissociation des temps de l’entretien. Ainsi, tout le long de l’entretien, la présentation de la couverture des biens, des activités personnelles ou des univers proches, devra être assortie d’une validation de bonne compréhension des garanties et exclusions par le sociétaire ou le prospect.

Le comité d’entreprise demande à la Direction de répondre aux questions suivantes :
  • Où en sont les résultats par rapport au prévisionnel du contrat MRHJ ?
  • Quel est le taux de marge par garantie de cette offre MRH Maif ?
  • Comment a été calculée sa rentabilité ?
  • La livraison de l’outillage de migration d’un risque des autres contrats vers MRH Maif sera-t-elle opérationnelle au jour du déploiement ?
  • L’adaptation des outils de gestion est-elle réalisée ?
  • Selon la directive européenne sur le devoir de conseil, quel est l’impact sur le temps commercial supplémentaire dédié à la présentation du nouveau contrat ?
  • Les objectifs commerciaux seront-ils amoindris à la hauteur de ce temps commercial supplémentaire ou maintenus au même niveau ?
Le comité d’entreprise convient qu’en matière d’accompagnement et de formation pour l’appropriation et la gestion de ce nouveau produit, l’entreprise semble mettre en place tous les moyens. La formation a été revue, un focus sera fait par les managers sur la présentation de la nouvelle offre, les formations en présentiel et pas uniquement axées sur des techniques de vente mais aussi et surtout sur le contenu du produit sont prévues sur plus ou moins 2 jours. Ce niveau d’accompagnement et de formation atteint un niveau bien supérieur à celui mis en place lors de précédents contrats ou outils (MRHJ ou MOOV).

Le comité d’entreprise demande à la Direction de répondre aux questions suivantes :
  • Le temps imparti aux conseillers du terrain pour s’approprier toutes ses nouveautés.
  • La gymnastique intellectuelle demandée à nos collègues pour présenter l’ensemble des offres de la gamme. Cette gymnastique n’est-elle pas démesurée, voire schizophrène ?
  • Le lancement du dispositif de formation dès septembre 2017. Est-il judicieux à une période de l’année où la charge de travail dans le réseau est particulièrement dense ?
  • La  planification des formations de tous les collègues du réseau y compris en gestion. Est-elle déjà prévue, ou vient-elle en supplément des objectifs et autres campagnes déjà programmées ?
  • L’anticipation de la formation prévue. Les managers, conseillers et gestionnaires formés fin 2017 pour un déploiement mars 2018 au mieux ne risquent-ils pas de devoir se réapproprier le contenu du produit, les outils voire d’éventuelles modifications ?
Les élus du comité d’entreprise attendent des réponses de la Direction sur ces différents points et tiennent également à pointer la relation entre le nouveau contrat et la gestion sinistre. Les collègues en gestion (CDS, plateaux de soutien, CGG et CGE…) ne doivent pas être oubliés dans les formations (l’exemple de MRHJ et de son fort taux de refus de prise en charge ne devrait pas se reproduire). Pour les élus du comité d'entreprise, un contrat n’est de qualité que si sa déclinaison en gestion pour un sociétaire est de qualité.

Avis positif à l’unanimité.

3.2 - Information sur le projet Maif Startup Club

Il s’agit d’un lieu situé sur Paris, destiné aux start-up. On propose ainsi l’ADN Maif en permettant d’accompagner le développement humain, économique et projet des start-up locataires du lieu. Cela permet d’accélérer l’hybridation entre la Maif et les start-up. Ainsi, un catalogue de service sera proposé aux start-up, en plus du lieu… Les services peuvent être ceux de la Maif ou de prestataires de services.
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mardi 26 septembre 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du 21 septembre 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du
21 septembre 2017

Compte-rendu non officiel
Accord de méthode sur le projet OSER

Suite à la précédente négociation sur l'avenant à l'accord OSER qui a pour objectif de déterminer les conditions de mise en place du projet, la Direction a apporté quelques modifications de texte précisées ci-dessous.
Au vu des nouvelles ordonnances Macron, les OS ont convenu de se réunir avec la Direction pour ouvrir une négociation afin de préparer les futures instances représentatives du personnel qui devront être renouvelées fin 2018.
1. Les moyens octroyés aux représentants du personnel

La Direction a souhaité apporter quelques dispositions pour faciliter le rôle des IRP dans le suivi du projet Oser même si nous ne sommes toujours pas satisfaits du rôle accordé au CHSCT. A noter qu'il est précisé qu' "une évolution des instances, notamment consécutives aux évolutions législatives ferait l’objet d’une nouvelle négociation des moyens conventionnels qui leurs seraient donnés". 

2. Les expérimentations d'ouverture le samedi en FAF 

Les salariés affectés en délégation conseil et qui, au cours de l’année 2017, ont travaillé régulièrement le samedi dans le cadre d’une expérimentation bénéficieront par exception et de façon rétroactive des mesures d’accompagnement suivantes, prévues par l’accord OSER du 27 juillet 2017 : prime de 50€, participation aux frais de parking de 10€, majoration de la prime garde d’enfant. Les établissements concernés à ce jour sont le CCS de Lille, les délégations de Nantes (44.2), Bordeaux (33.2), Foix, Metz, la Guadeloupe et la Martinique.

3. Les interprétations sur les textes prévus au projet OSER

Certaines dispositions prévues dans l'accord sont sujets à interprétation et suscitent des interrogations auprès des collègues :

Que peut faire l'entreprise en cas de manque d'effectif sur une DC un samedi ?

La Direction confirme qu'elle se réserve le droit d'aller chercher des salariés d'une même filière sur d'autres sites d'une même ville mais n'a pas précisé de notion de distance. Qu'en est-il de Paris dont l'envergure est plus étendue ? 

Un salarié travaillant le samedi matin peut-il choisir à sa guise son jour de repos en plus du dimanche dans la semaine qui suit ?
Cette question ayant suscité des interrogations, nous souhaitons préciser ce que le texte stipule : "Un repos de deux jours consécutifs comprenant le dimanche constitue la modalité habituelle d'application de repos hebdomadaire. Le second jour peut être décalé (non accolé au dimanche), ou le repos hebdomadaire peut être pris sous la forme de 48h à la demande du salarié et avec l'accord de l'encadrement."

Comment sera indemnisé un salarié d'une entité non ouverte le samedi, qui vient aider une entité ouverte sur cette journée ?
Les OS n'ont pas toutes la même interprétation de l'accord et la Direction non plus n'a pas tranché. 
Notre interprétation :
Ce salarié devrait être payé en heures supplémentaires car travailler le samedi ne fait pas partie de ces horaires habituels. En effet, il est précisé dans le principe 6 de l'accord que les mesures d'accompagnement (prime de 50€ et participation à divers frais de déplacement et de garde d'enfant) concernent les délégations ouvertes régulièrement le samedi.
Nous sommes interpellés par les différences importantes d'interprétation entre les OS et la Direction, mais ce qui nous choque d'autant plus, c'est que ces débats se font alors que l'accord est déjà signé ! Pour l'Unsa-Maif, un projet qui porte autant sujet à interprétation n'est pas rassurant pour les collègues. La Direction nous invite à signer rapidement l'accord afin d'intégrer le comité de suivi et croit nous tenter en indiquant que ce sont lors de ces réunions que les "zones de flou" seront éclaircies. Pourtant, quand nous souhaitons des précisions sur le fonctionnement de cette instance réservée aux signataires, la Direction nous répond qu'il n'y a aucune règle pour le moment !

Au regard de ce manque de clarté tant sur le texte que sur le fonctionnement du comité de suivi, l'Unsa-Maif se conforte dans sa réserve concernant la signature de cet accord et 
donnera sa position à la fin du mois d'octobre.
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