lundi 26 mars 2018

Compte-rendu du comité d'entreprise du 14 mars 2018

Compte-rendu du comité d'entreprise du
14 mars 2018
Compte-rendu non officiel

En préambule, les élus Unsa-Maif interviennent concernant le projet incubateur :
  • L'accord de 2014 relatif à l'OTT des structures d'innovation et d'expérimentation ne concernait que MAIF CONCEPT (Paris) et le LABORATOIRE (Niort). Il nous semble donc indispensable qu'un avenant à l'accord de 2014 soit négocié afin de définir les futures structures concernées par cet accord.
  • Le projet incubateur prévoit des horaires de travail jusqu'à 21h pour les travaux avec les sociétaires. L'accord OSER n'a révisé que l'article 5 de l'accord du 19 décembre 2014, portant sa durée à 5 années supplémentaires. Il nous apparaît donc également nécessaire qu'un avenant à l'accord OSER soit négocié concernant les horaires de travail.
Il ne s'agit nullement pour l'Unsa-Maif de remettre en question le projet "Incubateur", mais de mettre en adéquation nos accords avec les projets de l'entreprise, afin que les salariés prochainement intégrés dans ces derniers aient un cadre juridique de leurs conditions de travail clairement défini.
La Direction prend note de la demande et reviendra vers nous.

1. Programme PACTE : information sur le déploiement d’office 365, Skype, Outlook, portail collaborateur
La Direction nous informe du déploiement prévu courant août des nouveaux outils digitaux qui s'intégreront dans notre quotidien de travail.
Digital Workplace
La nouvelle interface d'Agora nous est présentée, elle se veut plus ergonomique et plus fonctionnelle. Des nouveautés telles que l'accès simplifié à nos différents outils du quotidien ou encore la possibilité de personnaliser ses onglets seront intégrées. La création des accès aux flux d'informations par filière est en cours de construction et sera livrée ultérieurement.

Office 365
Le déploiement de la suite Office 365 intégrera :
  • Yammer : le réseau social de l'entreprise.
  • OneDrive : un service d’espace de stockage documentaire individuel et partageable.
  • Sharepoint portail et applications d’intranet, collaboration, gestion documentaire.
  • Office Online : version "en ligne" de Word, Excel, PowerPoint.
  • OneNote : outil de prise de notes partageables.
  • Planner : outil de coordination de projets et d’assignation de tâches.
  • Skype Entreprise : messagerie instantanée, partage d’écran, appel audio et visio.
  • Outlook : messagerie, agenda. Les nouveaux messages seront réceptionnés sur Outlook mais un accès aux deux messageries sera possible jusqu'à la fin de l'année. L'accès aux messages archivés après 2018 est en cours de réflexion.
Ces nouveaux outils s'inscriront dans notre quotidien de travail. Pourtant, il n'est pas prévu d'heures de formation pour les collègues du réseau. Les élus Unsa-Maif s'inquiètent que seuls des tutoriels et des guides seront mis à disposition. Nous rappelons qu'il est indispensable de laisser les collègues s'approprier les outils pour une montée en compétence homogène et éviter la fracture digitale. Il serait donc opportun de prévoir du temps de pratique et des formations personnalisées en fonction du niveau de chacun.

2. Information sur le projet NORA (Nouvel Outil pour une Relation Attentionnée)
La Direction nous présente de manière dynamique le nouvel outil relation basé sur l'expérience utilisateur (UX). En effet, depuis mai 2017, une centaine d’heures d’ateliers de co-construction sur le projet avec les métiers ont permis d'identifier les irritants et amener à la création d'un outil plus ergonome et adapté au métier.

Il regroupe la refonte des vues d’accueil et de synthèse pour les 3 filières (Contrats, Sinistres et A&C) avec des interfaces cohérentes, en symétrie aux applicatifs sociétaires. Il intègrera les pivots IARD et CRONOS.

3. Projet OSER : information sur le calendrier et les modalités de déploiement

Les déploiements du mois d'avril :
  • Évolution des horaires réguliers des entités et accès aux JM 
  • Augmentation volontaire du temps de travail en PA 
  • Adaptation volontaire du temps de travail à 35h ou 36h en délégation ouverte le samedi
Adaptation de la durée de la plage méridienne
  • Le début de la pause méridienne se situe entre 11h30 et 14h. Si le salarié part avant ce créneau, le temps sera décompté de «l'horaire variable».
  • Dans le cas où la présence est planifiée par l’encadrement, la pause méridienne ne peut être inférieure à 45min ni supérieure à 2h. Ce point est traité dans la planification.
  • À l’initiative du salarié, elle peut être réduite à 30min et portée au-delà de 2h.
  • Si la pause n’est pas badgée après 6h de travail consécutives, alors une pause de 45min est prise en compte dans l’outil de gestion.
Suppression des plages fixes
  • Quand un salarié à l’horaire variable n’est pas planifié, il peut entrer et sortir en badgeant à l'intérieur des bornes de travail de l'entité.
  • Un nombre de badgeage pair est nécessaire mais n’est pas limité.
Gestion de l’horaire libre
  • Les salariés pourront réaliser leur temps de travail sur :
    - 4 jours pour un temps en autopositionnement demandé inférieur ou égal à 32h,
    - 4,5 jours pour un temps de travail attendu inférieur ou égal à 36h45.
  • Si les salariés souhaitent bénéficier de cette possibilité, et avec l’accord de l’encadrement et sous réserve des conditions de services, ils saisiront un motif « jour horaire libre » dans l’outil de gestion des temps, à hauteur d’une demi-journée, de 2 demi-journées ou d’une journée entière.
Gestion des repos hebdomadaires
  • Pour les entités ouvertes le samedi matin, les salariés en décompte horaire auront leur repos hebdomadaire positionné par défaut dimanche-lundi.
Le salarié peut modifier le jour de repos hebdomadaire :
- en décalant le lundi à un autre jour de la même semaine,
- à deux demi-journées dans la semaine,
- à une seule demi-journée,
- ou le fusionner avec son jour de repos pour les temps partiel.
  • Pour les salariés au forfait jour, lorsque l’entité est ouverte le samedi matin, par défaut le salarié est considéré comme travailler s’il n’y a pas de motif d’absence. Le salarié pourra positionné le samedi par défaut en repos hebdomadaire à l’avance, et déplacer le repos hebdomadaire le lundi (ou un autre jour dans le cadre de la dérogation).
Temps partiels
Régime horaire
  • Les temps partiels choisis sont par défaut à l’horaire variable.
  • Les temps partiels parentaux sont par défaut à l’horaire variable et peuvent demander :
    - des horaires stables de début et de fin de journée mais le salarié est libre de travailler en dehors de ces bornes,
    - des horaires fixes et bénéficier de la micro-variabilité (à titre expérimental en 2018) mais pas des modalités débit/crédit et JM.
  • Les temps partiels thérapeutiques sont par défaut à l’horaire fixe.
  • Le nombre d'heures hebdomadaires, le jour de repos et le nombre d'heures en fonction du jour de la semaine, seront précisés dans un avenant aux contrats de travail.
  • Le formulaire de demande évoluera à partir du 1er mai.
4. Information sur le projet PDO (Portail indicateur)
La Direction se félicite du déploiement de PDO qui est en gestation depuis de nombreuses années.
Les objectifs
  • Passer à un pilotage équilibré du triptyque (performance, qualité relations, adhésion des acteurs)
  • Disposer d’outils de suivi de la totalité de l’activité des conseillers, au-delà de la vente de produits, afin de valoriser toutes les actions réalisées (rétention, satisfaction...)
  • Un seul et même outil accessible au manager et au conseiller :
    - un accès libre aux conseillers sur leurs propres indicateurs et ceux de leur entité,
    - les managers peuvent et doivent valoriser l’ensemble de l’activité des conseillers.
  • Des outils de pilotages ainsi prêts pour le nouveau plan stratégique.
Le pilotage permet de rechercher la performance à long terme, l’excellence de la relation et l’épanouissement des collaborateurs.
La co-construction est menée depuis 2015, les indicateurs sont ceux dont le réseau a vraisemblablement besoin. Cela permet de rendre plus concret le tryptique qui penchait fortement sur la performance au détriment des autres points.

Le changement de posture managérial nécessitera un accompagnement des managers sans mettre à mal la production telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Le portail sera étendu en mai 2018 et permettra une appropriation avant la déclinaison opérationnelle du plan stratégique en janvier 2019.
Des accompagnements seront réalisés au fil du déploiement des différentes versions de PDO.

5. Consultation sur le projet de fusion SCI Delta Parc/MAIF

L’avis de l’instance :
« La Maif détient à 100% la SCI Delta Parc. La Maif souhaite aujourd’hui intégrer les immeubles de la SCI Delta Parc dans son patrimoine par le biais d’une fusion simplifiée.

Les élus du comité d’entreprise ont bien noté que la cessation de l’activité de la SCI Delta parc est relative à plusieurs paramètres qui confortent cette fusion.
Tout d’abord, des évolutions fiscales ont rendu caduc l’objectif initial de création de la SCI Delta parc pour la récupération de la TVA sur les coûts de construction. De ce fait, il est apparu un désavantage économique pour la Maif compte tenu que le loyer versé à la SCI est plus important que des charges d’exploitation dans l’hypothèse où la Maif détiendrait en direct ces immeubles dans son patrimoine.
De plus, il est à noter que la Maif est devenue au cours du temps le loueur majoritaire de ces surfaces ce qui conforte encore cette fusion.

Les élus du comité d’entreprise relèvent positivement que cette opération n’aura pas d’impact sur la participation et surtout elle permettra une baisse des frais généraux ce qui laisse entrevoir des axes de négociation pour le pouvoir d’achat de nos collègues. »
Les élus Unsa-Maif émettent un avis favorable.

6. Consultation relative à la mise en œuvre de lanceurs d’alerte en application de la loi Sapin

L’avis de l’instance :
« Les élus sont consultés sur la mise en place d’une procédure de recueil d’alerte concernant les domaines réglementaires, déontologiques, RSE ou éthique. Il s’agit pour la Direction de se mettre en conformité avec la loi Sapin II du 9 décembre 2016, qui précise les modalités de recueil d’informations fournies par les lanceurs d’alerte.

Ainsi, le « lanceur d’alerte » est une « Personne physique qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste […] de la loi ou du règlement, ou une menace ou un préjudice grave pour l’intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance ».
Selon la loi, le recueil d’informations peut se faire en 3 étapes :
  • par le signalement d’une alerte portée à la connaissance du supérieur hiérarchique, de l’employeur ou d’un référent désigné ;
  • si aucune suite dans un délai raisonnable, saisie de l’autorité judiciaire ou l’autorité administrative ou les ordres professionnels (Agence française anti-corruption, AMF, etc.) ;
  • en dernier ressort, à défaut de traitement du signalement par les autorités ou ordres professionnels dans un délai de trois mois, possibilité de révéler les informations ou fait à l’opinion publique.
La Direction souhaite tester la désignation d’un référent dans les entités juridiques des filiales (Parnasse-MAIF, MSF et MAIF Connect) et dans l’entité « conformité » de la Maif.
Les modalités de recueil et de traitement des informations, la garantie de confidentialité ou encore les modalités de destruction des pièces… seront mises en ligne sous forme « d’actualités » sur Agora, ainsi que l’adresse mail et boîte postale.

Toutefois, dans le cadre de cette consultation, les élus souhaitent que leur soit confirmé, que la procédure prévue s’articule bien avec celles déjà existantes, plus particulièrement avec l’article 3.1 du Règlement Intérieur et l’article 4 du Code de Déontologie.
Ils souhaitent également être informés des critères de désignation des référents ainsi que les modalités de leur formation.
Les élus demandent qu’une note explicite soit établie, mise à la disposition de l’ensemble des salariés et fasse l’objet au plus tôt d’une présentation des managers. »
Les élus Unsa-Maif émettent un avis d'abstention.
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mercredi 21 mars 2018

Compte-rendu de la réunion paritaire du 15 mars 2018

Compte-rendu de la réunion paritaire du
15 mars 2018

Compte-rendu non officiel

Préparation à la négociation relative aux Instances Représentatives du Personnel

Des ateliers ont été organisés pour recueillir les perceptions des salariés sur les Instances Représentatives du Personnel actuelles. La Direction a pensé que les REX (retours d'expérience) de ces ateliers pourraient servir de base commune avant la négociation.
Quatre groupes se sont exprimés dans le cadre de cette démarche : les Délégués du Personnel, les membres du CHSCT, les représentants de l'employeurs (managers, RH) et les salariés.
Les collègues DP et CHSCT ont exprimé globalement un attachement à leur mandat et ont pu dresser la liste de leurs satisfactions ainsi que les limites de leur activité.
Les salariés ont pu éclairer les négociateurs sur leur vision des IRP et notamment exprimé leur crainte de perdre les avantages (confiance, connaissance métier,...) que représentaient pour eux le rôle de DP.


La Direction présente sa vision du nouveau dispositif :

L'architecture sera basée su 3 niveaux :
1er niveau
Un socle globale CSE : une instance nationale avec ses prérogatives, pour garantir le climat social et la cohésion de nos pratiques.
- 2e niveau
Les commissions obligatoires (santé, formation,... ), mais également d'autres en corrélation avec les grands enjeux de la MAIF (transformation digitale, qualité et performance réseau).Les Experts métiers seraient présents de manière régulière dans les commissions.
- 3e niveau
Les représentants de proximité.

Le REX des ateliers a convaincu la Direction de garantir une bonne communication à tous les niveaux de la Maif. Elle souhaite changer notre façon de travailler et intégrer 2 natures d'enjeux :
  • Le digital pour plus de flexibilité (via la visioconférence par exemple) afin de sortir de la contrainte géographique.
  • L'agilité : Cet accord sera à durée déterminé. Il pourra donc être revu afin que le nouveau système soit en cohérence avec l'évolution des métiers de la Maif. Le but étant de garantir une amélioration continu du dispositif.

Pour les élus :
- Il faut favoriser la compétence des acteurs, et favoriser les parcours des élus et représentants (donner des moyens, formation des élus, organisation de l'activité) ;
- Les organisations syndicales doivent se responsabiliser dans le pilotage de leurs représentants afin d'assurer une présence contributive lors des réunions ;
- Les OS devront justifier la manière dont on utilise les ressources et les moyens ;
- La Direction portera une attention particulière aux fins de mandat et à la reprise des métiers des élus.

L'Unsa-Maif souhaite que cette négociation soit organisée et qu'elle traite en premier lieu d'un accord de mise en place du CSE, puis d'un accord préélectoral (PAP).


Vous trouverez ci-dessous les propositions de la Direction suivies des nos remarques :

Le périmètre pour les représentants de proximité
Les 12 régions basées sur le périmètre FAF ou les 16 régions basées sur le périmètre CHSCT (dont deux petites regroupées pourraient faire passer ce nombre à 14).
Pour l'Unsa-Maif, le périmètre géographique n'est pas encore déterminé mais nous souhaitons également y intégrer la logique de filière afin de garantir une meilleure pertinence de l'activité des élus.

Les commissions du CSE
  • SSCT (santé, sécurité et condition de travail) :
    15 membres et un secrétaire
    1 réunion par mois 
  • Commission réclamation : 
    14 ou 12 en fonction de la régionalisation FAF ou CHSCT.
Nous souhaitons des réunions préalable à cette commission dans chaque région afin que les représentants de proximité puissent déterminer les questions à faire remonter aux élus du CSE et à cette commission.
  • Commission "discipline" :
    Une réunion annuelle. Son objectif sera de donner de la lisibilité aux élus du CSE sur les sanctions en dehors du conseil de discipline.
  • Commission emploi-formation : 
    Elle ne sera pas uniquement restreinte à la formation et intégrera le sujet de l'égalité professionnelle.
  • Commission économique :
    Elle ne serait pas obligatoire au regard de la structure de l'entreprise.
  • Commission logement, aide sociale
L'Unsa-Maif souhaite conserver les commissions facultatives (œuvres sociales). Les élus du CSE, détermineront ces commissions.

Les heures de mandats des élus CSE
La Direction proposent de ne pas donner un nombre d'heures syndicales, mais un nombre d'heures "à faire" dans son activité. De plus, comme la loi le permet, une mutualisation des heures de mandat reste possible.

Durée du mandat des élus CSE
La Direction suivrait la majorité des OS sur un mandat de 4 ans.


Ci-dessous nos premières propositions concernant  les représentants de proximité que la Direction n'a pas encore commentées :

Le nombre
° Garantir au minimum un représentant de proximité par OS sur chaque région.
° Le nombre de représentant par OS sera proportionnelle à la représentativité de chaque OS lors des élections professionnelles.

Les attributions
° Participation à la  prévention des risques professionnels et à l’amélioration des conditions de travail ;
° Prévention des situations de harcèlement ;
° Identification des charges de travail excessives ;
° Préconisation des améliorations dans l’organisation du travail du site ;
° Recommandation des actions de nature à améliorer la qualité de vie au travail du personnel ;
° Promotion de la reconnaissance au travail ;
Le représentant de proximité doit être intégré à l’accord QVT dans le processus de règlement des conflits.

La désignation
Nous ne souhaitons pas limiter les futurs représentants de proximité à une liste et préférons une désignation par les OS représentatives (proportionnelle à leur représentativité lors des élections professionnelles), parmi leurs membres élus au CSE et parmi les salariés de leur choix.

Les moyens
° Création d’un réseau social réservé aux représentants de proximité.
° Possibilité de se déplacer sur toutes les entités relevant de sa compétence géographique pour rencontrer les salariés.
° Possibilité de réaliser des enquêtes en lien avec ses attributions.
° Des réunions mensuelles régionales toutes filières confondues des représentants de proximité afin de faire remonter notamment les problématiques rencontrées.

La prochaine réunion aura lieu le 22 mars.

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jeudi 15 mars 2018

Elections pour les Administrateurs Salariés 2018



CHERS COLLÈGUES, VOUS DEVEZ CHOISIR VOS REPRÉSENTANTS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA MAIF



EXTRAIT DU TEXTE DE LOI RELATIF AU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le conseil d’administration prend toutes les décisions utiles à l’administration et au développement de l’entreprise. Il décide des orientations stratégiques en concertation avec la direction générale et s’assure de leur mise en oeuvre. Il fixe notamment la tarification, décide de l’admission des sociétaires, nomme le directeur général et fixe sa rémunération... Le conseil d’administration de la MAIF est composé des 21 représentants élus par l’assemblée générale et de 3 représentants élus par les salariés.

(entreprise.maif.fr)



L'Unsa-Maif a opté résolument et avec conviction pour un syndicalisme de responsabilité, animé par des valeurs républicaines de laïcité, de démocratie, de solidarité, de liberté, d'humanisme et de justice sociale. 
Nos motivations n'ont pas changé depuis les dernières élections de 2015 :
« NOTRE PROJET, C’EST VOUS ! »


Depuis le décret du 7 mai 2015, et les exigences de Solvabilité 2, le groupe Maif a identifié ses dirigeants effectifs, les « deux paires d’yeux », au travers de notre Président Dominique MAHÉ et de notre Directeur Général, Pascal DEMURGER.

Cette adaptation des statuts de notre Mutuelle aux obligations légales et réglementaires n'est pas sans conséquence sur la gouvernance historique de notre Entreprise. En effet, la gouvernance politique de notre mutuelle par un PDG concentrant tous les pouvoirs a pris fin. Désormais, la partie « technique » prend une place de plus en plus importante. La preuve en est au regard de la place de plus en plus prégnante des prises de paroles et interventions dans la presse et les réseaux sociaux de notre Directeur Général.

C'est pourquoi, l’Unsa-Maif revendique une gouvernance d’entreprise plus transparente et explicite pour les salariés.

Nos candidats ont pour objectifs :
→ de valoriser l’image de l’ensemble des salariés auprès de l’entreprise ;
→ de rappeler que tous contribuent à son développement et à sa forte culture ;
→ d’insister sur le respect et la reconnaissance qu’ils méritent.

Pour cela, nos candidats s'engagent :
→ à œuvrer pour faire évoluer et changer certaines positions dogmatiques du CA, comme par exemple leur refus d'accorder des réductions tarifaires aux salariés de notre entreprise ;
→ à communiquer régulièrement auprès de l'ensemble des salariés des comptes-rendus des réunions du CA, pour les sujets non protégés par le sceau de la confidentialité, tout comme le font déjà nos élus CE via notre blog et notre newsletter. À ce jour, très peu de salariés ont connaissance des décisions du CA et de la teneur de ses réunions.

CANDIDATS COLLÈGE CADRE
CANDIDATS
COLLÈGE EMPLOYÉ
Lilian BERTIN
Niort
Responsable de projet DDORS

SUPPLÉANTE
Maryline
CHAUVET-AZULAY

Niort
Responsable de projet DSSA
Olivier DELACROIX
Charleville-Mézières
Conseiller sociétaire
DC 08.10

SUPPLÉANTE
Amandine
BLANCHERIE

Clermont-Ferrand
Conseiller vente à distance CCS
Josiane BINDA
Chauray
Gestionnaire conseil
CGE

SUPPLÉANT
Jonathan
GAZELLE

Clermont-Ferrand
Conseiller vente à distance CCS

jeudi 8 mars 2018

Compte-rendu de la réunion paritaire du 22 février 2018

Compte-rendu de la réunion paritaire du
22 février 2018

Compte-rendu non officiel

Poursuite et fin de la négociation relative à l’avenant à l’accord sur l’intéressement du 19 avril 2017

Nous demandons une revalorisation du plafond de l'intéressent de 3000 € (au lieu de 2500 € actuellement) pour récompenser davantage l'ensemble des équipes.
Nous déplorons l’annonce faite par le Directeur général dans sa dernière communication de vouloir porter ce plafond à 2750 € pour l'année 2019. En effet, cette décision nous semble faible au regard de de l'implication et des efforts fournis par tous les acteurs de la Maif dans la réussite affichée sur 2017.

Depuis la dernière paritaire, les directions métiers ont revu à la baisse certains indicateurs. Certains restent malgré tout élevés selon nous (notamment le taux d'accueil) et ce, car nous ne sommes pas convaincus que les moyens donnés aux salariés soit suffisants à l'atteinte des objectifs.

Dans le détail :

Indicateur transverse
Baisse de l’objectif cible 2018 de 36000 sociétaires en solde net à 29700.
Même si l’objectif a été largement atteint en 2017, les filières souhaitent se donner toutes les chances de réalisation sur 2018 d’un critère qui pèse très fort dans le calcul de l’intéressement, en sachant que :
  • cette année, côté réseaux de distribution, les feux seront mis sur le développement de l’épargne et la prévoyance,
  • côté A&C, les objectifs 2017 concernant le portefeuille n’ont pu être tenus que très tardivement.
Filières FAF/CVD
Taux d’accueil : cible inchangée pour 2018 à 75%.
La Direction a négocié auprès du Conseil d'Administration une stabilisation de cet objectif, alors qu’une demande d’augmentation était envisageable au regard du plan stratégique.

Autres indicateurs (hors objectifs de production) :
Malgré le fait que la Direction affirme avoir entendu nos observations sur une baisse des indicateurs qualité, en particulier du taux d’excellence pour la filière CVD, nous découvrons que cette baisse sera pour le moins résiduelle, à 1% (de 80% à 79%) ce qui va constituer un bond pour la filière de 9%.
Nous craignons que l’ambition de cet indicateur soit surévaluée au regard des moyens mis en œuvre pour y parvenir et le manque de volonté d'inscrire la démarche qualité dans une trajectoire plus progressive.

Volume de production RAQVAM :
Le mode de calcul a été revu, puisqu’avec la nouvelle offre AHA, il y aura un contrat par lieu de risques, d’où un volume multiplié par 2,5 ou 3 suivant les filières par rapport à 2017. La Direction s’engage à revenir vers les partenaires sociaux courant juin, pour faire un point d’étape et corriger si besoin l’indicateur.

Filières Sinistres
Le taux d’excellence attendu pour 2018 est plus fort pour toute les filières sinistres. La Direction justifie sa position par la volonté de continuer à affirmer que notre objectif est de progresser, en cohérence avec le plan stratégique et avec la qualité de service continuellement défendue par la Mutuelle. Dans l’ensemble, quelques indicateurs seront revisités à la marge pour les filières CGG/CGE.
A l’exception du nouvel indicateur de productivité commun avec la filière CGG qui sera abaissé, les autres indicateurs restent inchangés par rapport aux précédentes propositions de la Direction pour la filière CDS.

Nous attirons l’attention sur la pertinence de ces choix. En effet, pour cette filière, les résultats obtenus en 2017 (tous supérieurs aux attendus) deviennent purement et simplement les nouveaux objectifs pour 2018. Le message ainsi envoyé aux équipes risque d’être perçu de façon très négative et être facteur de lassitude et de démotivation. De plus, nous rappelons que ces résultats ont aussi été obtenus grâce à la participation des salariés à plusieurs reprises sur des samedis travaillés en heures supplémentaires.

La Direction se dit cependant confiante, notamment avec le renfort lié à l’embauche d’une vingtaine de conseillers supplémentaires (15 au nouveau CSS de Chauray et 5 sur autres CDS). Elle précise également que les objectifs se sont construits grâce à un pilotage plus fin de l’activité tout au long de l’année, sans dégrader le niveau d’instance.

Filière A&C
Les indicateurs 2018 ont été déterminés avec une certaine modération.
Le taux de fidélisation initial a été revu à la baisse (soit les bases de 2017) pour tenir compte notamment d’un contexte socio-économique plus difficile où nombre d’associations disparaissent.
Dans cette même logique, les objectifs d’adhésions et de chiffre d’affaires RAQVAM/D.O. seront à nouveau réduits par rapport à 2017.


Poursuite et fin des Négociations Annuelles
Obligatoires au titre de l’année 2018

Rappel de l'ensemble de nos revendications : cliquez ici.

Les dernières propositions de la Direction :
  • Augmentation générale de 0,7 % ;
  • Augmentation du plafond d'abondement de 500€ en versement libre ;
  • Prime exceptionnelle de 260 € brut ;
  • En plus de la prise en charge des droits d'accès dans 60 berceaux via le partenaire Babilou : l'accès premium à la plate-forme Youpies qui permet de trouver des solutions de gardes pérennes ou ponctuelles. Cliquer ici pour plus d'informations.
La Direction justifie ces propositions par une préoccupation de maîtrise de l’évolution des frais généraux d’un niveau déjà relativement élevé, sachant que de nouvelles dépenses très importantes sont attendues, en particulier liées à la modernisation de notre système d’informations.

L’UNSA- Maif déplore qu’une fois de plus, les victimes en soient les salariés. Ces arguments sont difficilement entendables car, en bonne gestionnaire qu’est la MAIF, ces dépenses sont très largement provisionnées et pourront en outre s’amortir dans le temps.

L'Unsa-Maif rappelle qu’elle a déjà largement revu à la baisse ses revendications tout en étant juste pour reconnaître la mobilisation des équipes. Malgré tout, celles de la Direction n’ont pas varié. Il ne saurait être question pour nous d’entrer dans une discussion de "marchand de tapis" limitée à obtenir 10 ou 20 € de plus sur la prime. Nos collègues méritent mieux que ça.

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