mardi 29 novembre 2016

Propositions sur la négociation retraite progressive

Négociations sur la retraite progressive :  
Proposition de renforcement de l’assurance retraite supplémentaire pour les salariés employés et cadres

 Eléments de contexte de la demande de l'UNSA-MAIF :
La volonté affichée par l’entreprise d’engager une réflexion relative aux solutions pouvant être mises en place autour de l’aide à la retraite doit, selon nous, pouvoir aller au-delà des dispositifs destinées à accompagner les seniors en fin de carrière mais aussi inclure, dans une vision à plus long terme,  des pistes visant à améliorer le sort des salariés dont le départ à la retraite se situera à un horizon aujourd’hui encore lointain.
En effet, suivant les études prospectives réalisées par le C.O.R. (Conseil d'Orientation des Retraites) sur les 30 prochaines années, le montant des retraites des salariés du privé (cadres et non cadres) relevant des régimes obligatoires (SS + complémentaires ARRCO - AGIRC) est inexorablement amené à diminuer de façon très sensible.

Par ailleurs, les dispositifs complémentaires existants actuellement pour tenter d’apporter une amélioration avouent rapidement leurs limites :
  • Régime résultant de l’article 83 CGI pour tous les salariés de la branche Assurance, avec une cotisation égale à 1% de la rémunération brute à la charge de l’employeur :
    Cette cotisation ne permettra de générer qu’un complément de retraite mineur de l’ordre de :
    - 1% si versée pendant 20 ans
    - 1,5% si versée pendant 30 ans
    - 2% si versée pendant 40 ans

  •         PERCO : une solution individuelle alimentée sur la base du volontariat et qui favorise les salaires moyens et élevés disposant d’une capacité d’épargne diversifiée.
    Aujourd’hui, ce produit attire peu, même si l’entreprise encourage son alimentation en abondant notamment le transfert de jours épargnés dans le PERCO. Là encore, cette disposition est de nature à favoriser davantage certains salariés que d’autres, notamment ceux qui ont une capacité d’épargne plus élevée.

NOTRE PROPOSITION 

Étendre, à l’ensemble des salariés le dispositif d’assurance retraite supplémentaire relevant de l’article 83 du CGI, mis en place à l’attention des cadres de direction et des mandataires du Conseil d'Administration.

Les moyens :
  • Retenir en cible le montant de cotisation susceptible de couvrir la baisse programmée des régimes obligatoires, de l’ordre de 5 %.

  • S’inscrire dans une trajectoire pluriannuelle, afin que le coût reste supportable pour l’entreprise :
o   Une évolution de 1% à 5% de la cotisation représenterait un coût annuel =  à 3% de la MS (masse salariale) ;
o   Étaler l’évolution de la cotisation de 1% à 5% sur plusieurs exercices, par exemple sur une échelle de 8 ans qui représenterait un coût annuel de 0,4 % de la MS (si supporté en totalité par l’entreprise).

  • Confier la gestion de ces cotisations à Parnasse MAIF (à l’instar de ce qui prévu dans le cadre du dispositif organisé pour les cadres de direction) :

o   Renforcement de l’expertise et de la légitimité de Parnasse MAIF sur ce type de produit ;
o   Assurance d’un encaissement conséquent annuel pour notre filiale ;
o   Une diminution du coût global pour l’entreprise par le commissionnement dû par Parnasse MAIF à la MAIF.
  • Etudier la possibilité d’une participation des salariés à l’effort consenti par l’employeur (par ex : contribution financière, don à l’entreprise d’un jour de congé, …).


jeudi 24 novembre 2016

Compte-rendu - réunion paritaire du jeudi 17 novembre 2016

Compte-rendu de la réunion paritaire du jeudi 17 novembre 2016
Compte-rendu non officiel

1. L’aménagement du temps de travail et la rémunération du personnel de gardiennage et sécurité du Siège Social

Travail de nuit :
La Direction affirme à nouveau sa volonté de ne plus accepter ce principe (qui est un critère de pénibilité) sauf événement exceptionnel ou situation particulière. L’accord encadre donc ces situations dans l’intérêt des salariés de ce service. Certaines OS réfutent l’argumentation de la Direction dans la mesure où l’accord actuel ne dérangeait pas les salariés concernés.

Annualisation en heure de la durée du travail voulue par la Direction :
Pour elle, il ne s’agit pas d’enlever de la visibilité aux salariés mais plutôt de favoriser la concertation. Certes, la loi définit un cadre légal mais, à l’intérieur de ce cadre, il faut une organisation susceptible de favoriser les échanges.

Seule l’UNSA-MAIF souligne son opposition à l'annualisation du temps de travail qui pour nous n'est pas compatible avec la conciliation vie privée/vie professionnelle.

   2. Retraite progressive 

En préambule, la Direction fait état d’une étude qu’elle a effectuée sur la population de 60 à 70 ans :

  • En moyenne en 2015, les départs en retraite s’effectuaient à 61,3 ans, en 2016 à 61,5 ans, pour arriver sur une projection en 2019 à 63 ans.
  • En 2016, 201 personnes en activité ont 60 ans.
La Direction évoque ensuite les conditions juridiques pour bénéficier du dispositif de retraite progressive et présente le but recherché : il s’agit pour les salariés de 60 ans et plus de leur permettre de réduire pendant 2 ans maximum leur temps de travail et sans effectuer l’année supplémentaire due au titre du malus. Les salariés qui ne bénéficieront pas de ce dispositif pourront néanmoins obtenir une prise en charge du malus, à condition qu’ils aient acquis la possibilité de liquider leur retraite à taux plein.

Le détail des mesures :

  • Possibilité de temps partiel à 80% et 50% avec abondement de 82,5% et 52,5% ;
  • Possibilité de cotiser sur la base d’un temps plein ;
  • Prise en charge de l’employeur de la moitié du malus sur 3 ans ;
  • Prise en charge d’un accompagnement externe pour délivrer une information personnalisée aux salariés de 60 ans et plus (France Retraite).
Les Organisations Syndicales demandent :
  • Une 3e formule à temps partiel ;
  • Une augmentation de l’abondement pour permettre au maximum de salariés de rentrer dans ce système en fonction de leur catégorie ;
  • Une prise en charge par l’employeur du différentiel de cotisation.
L'UNSA-MAIF sollicite une mesure supplémentaire dans une perspective à long terme, en faveur des salariés qui ne seraient pas concernés par ce dispositif : la mise en place d’un système d’assurance retraite supplémentaire similaire à celui des cadres de direction. 
La Direction attend la NAO pour évoquer ce point.

Le décompte en heures annualisées des salariés en temps partiel en retraite progressive :
Le système est présenté sous forme de tableaux pour les classes 1 à 7. Toutes les catégories sont impactées alors qu’elles n’ont pas les mêmes contraintes et la même autonomie.

L’UNSA-MAIF réaffirme son opposition sur les risques de l’annualisation et fait état de son inquiétude par rapport à des systèmes qui vont cohabiter. Selon la Direction, il faut s’autoriser à innover au regard de la stratégie sur la confiance en mettant certainement des « gardes fou ».


Il est fait état en séance d’une possibilité de faire cohabiter les deux systèmes au choix (annualisation ou système actuel du temps partiel). La Direction va réfléchir sur cette demande.

La dernière réunion aura lieu le 15 Décembre 2016.
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mercredi 23 novembre 2016

Compte-rendu comité d'entreprise du 10 novembre 2016

Compte-rendu comité d'entreprise du 10 novembre 2016
Compte rendu non officiel


1. Information sur les indicateurs d’accessibilité
La Direction nous présente un projet en cours qui sera testé en 2017 et dont le but est d’utiliser le puits de données, créé avec nos outils informatiques. Ces données retraitées permettront un affinage de notre connaissance du sociétaire comme par exemple son temps d’attente. L'objectif est une meilleure réactivité, quels que soit les canaux de contact utilisés par les sociétairesCe projet étant en cours de calibrage, nous ne pouvons pas vous donner plus d’information.

L’UNSA-MAIF souhaite que soient associés à ce projet les acteurs du terrain car au-delà des indicateurs d’accessibilité, ce sujet se rapproche d’une démarche qualité. Nous souhaitons également que l’entreprise se dirige vers une charte qualité partagée par la Direction, les salariés mais aussi les sociétaires.

2. Projet de regroupement du CCS et du CATS de Paris
Ces deux entités situées dans le même bâtiment seront regroupées au même étage. Le CATS n’est pas à l’effectif-cible et des mouvements de personnel récents au profit d’autres structures (telles que le Maif Social Club) ont motivé cette décision. Les contrats de travail ne seront pas modifiés et les salariés conservent respectivement leurs Organisations du Temps de Travail. En revanche, le management sera par commun.
Le DRH explique que les mobilités sortantes du CATS de Paris seraient susceptibles d'être remplacées mais dans n’importe quel site similaire en métropole (CATS ou CCS).

3. Information sur l’évolution du dispositif d’enquête à chaud sur la filière vente à distance
Les enregistrements vont être obligatoires dans un futur proche.
Une expérimentation a eu lieu au CATS de Marseille. Ce test consistait à piloter vers des objectifs de qualité de la relation. La fidélisation du sociétaire était ainsi fondamentale.
Le volume d’enquêtes rapporté au conseiller était trop faible pour être pertinent. De plus, l’enquête était hebdomadaire et certaines situations n'étaient pas représentatives de l’activité-qualitative réelle du salarié (appel reçu avec sinistre en cours, appel avec contact Maif dans le mois précédent…)

La Direction précise donc que le volume d'enquêtes sera augmenté et le ciblage sera également plus pertinent en excluant certaines situations. Ces enregistrements n’auraient pas d’impact sur l’Entretien Individuel car il s’agit d’une aide à l'accompagnement au quotidien.
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lundi 14 novembre 2016

Compte rendu de la réunion paritaire du 3 Novembre 2016



Compte-rendu de la réunion paritaire du jeudi 3 novembre 2016
Compte-rendu non officiel


1. Contrat de génération et retraite progressive 

En préambule, la Direction nous a informés faire actuellement des simulations concernant le « décompte-temps » des cadres suite à une loi qui vient d’être votée sur la retraite progressive (en attente des décrets). 
Par ailleurs, elle n'a toujours pas de retour à faire aux Organisations Syndicales (OS) concernant leurs revendications, faites lors de la dernière réunion paritaire. En effet, elle étudierait actuellement leur faisabilité.  

Pour relire les comptes-rendus des 3 précédentes réunions sur le sujet, cliquer sur les dates correspondantes :  15/09, 28/09, 20/10.
  • Aujourd’hui, une grande partie des contrats de générations est recrutée auprès d’étudiants pour travailler le samedi matin dans la filière CDS. La Direction étudie pour 2017 la possibilité d’étendre ce système à d’autres entités Maif.
Selon les OS, cet accord n’est pas assez bordé ou précis car il pourra leur être demandé de travailler en dehors des heures d’ouverture des entités de rattachement. Le DRH précise qu’il sera fait appel au volontariat pour les encadrants ou ATS. Selon lui, ce système a toujours bien fonctionné dans les CDS depuis 3 ans et la confiance doit être de mise dans ce dossier. Mais devant l’insistance des OS, il précise qu’un nouveau libellé sera étudié.
  • L’UNSA-MAIF évoque la problématique de l’aménagement de la charge de travail pour les tuteurs : les moyens donnés disparaissent (ex : décharge de travail) et le tuteur regrette donc finalement son investissement car ses résultats individuels en pâtissent. La Direction va étudier ce point.
  • Les OS demandent une augmentation des objectifs de recrutement des jeunes de - 26 ans et des seniors.
  • Le CPF (Compte Professionnel de Formation) ne peut pas inclure les demandes des seniors  pour anticiper la retraite, ce qui était possible avant avec le DIF (Droit Individuel à la Formation). Le DRH propose une consultation/conseil auprès de France retraite (prestation plus complète et profonde qu’auparavant) qui dispose d’un outil de simulation spécialisé.
    Seule la partie retraite progressive ainsi que d’autres dispositifs seront vus séparément plus tard lors d'une réunion spécifique. 
La prochaine réunion aura lieu le 17 novembre et concernera uniquement la retraite progressive. Lors de la dernière réunion, la Direction nous présentera l’ensemble de l’accord.

   2. L’aménagement du temps de travail et la rémunération du personnel de gardiennage et sécurité du Siège Social.

La Direction précise que l’accord est très vieux (2003), et qu’elle ne souhaite plus que les salariés concernés travaillent la nuit et le week-end.
Il existe par ailleurs un problème légal, puisque les collègues ne bénéficient pas à ce jour d’une pause-déjeuner officielle et décomptée.

Les propositions de la Direction :

  • Equipes successives de 7h30 à 21h : alternance des équipes sur la journée ;
  • Repas et pauses : 20min minimum après 6h de travail consécutif.
L’UNSA MAIF indique qu’une attention toute particulière devra être portée sur le choix du prestataire pour le soir et le week-end.

La DRH proposera un accord précis à la prochaine réunion, notamment sur les salaires/primes.
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REVENDICATIONS (suite)


Lors de la Réunion paritaire du 20 octobre 2016, la Direction a souhaité apporter une réponse à nos revendications concernant :

1. L’ouverture de négociation sur l’accord Classification-Rémunération que nous estimons inadéquat et démotivant pour les salariés.
-> OUI
MAIS PAS AVANT 2 ANS
car la Direction estime qu’en l’état des projets en cours et notamment celui d’OSER, il serait inopportun d’ouvrir cette négociation dans un calendrier social aussi chargé.


2. La subvention supplémentaire aux oeuvres sociales du CE afin de financer la mise en place des chèques vacances.
-> OUI
MAIS DANS LE CADRE DE LA NAO
Ce qui, pour l’UNSA-MAIF, est inacceptable ! Il s’agit tout
simplement d’une manière de fermer la porte à notre revendication sans officiellement dire NON !



En effet, la Négociation Annuelle Obligatoire est, depuis la loi Rebsamen, regroupée en 3 thématiques :
• la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée ;
• l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et la qualité de vie au travail ;
• la gestion des emplois et des parcours professionnels, qui peut aussi porter sur le contrat de génération.

Une dotation supplémentaire aux oeuvres sociales du Comité d’Entreprise ne peut être considérée comme un élément de rémunération des salariés, à moins que notre Direction soit dans le même état d’esprit de notre gouvernement qui souhaitait soumettre à cotisations sociales les actions sociales et culturelles des comités d’entreprises ! Projet avorté grâce notamment à l’intervention de l’UNSA au niveau national : voir ici.



LES RÉPONSES REÇUES NE SONT PAS À LA HAUTEUR DE NOS ESPÉRANCES
MAIS L’UNSA-MAIF, FIDÈLE À SES ENGAGEMENTS ÉLECTORAUX, CONTINUERA D’AGIR POUR L’INTÉRÊT DE L’ENSEMBLE DES COLLÈGUES 
DANS UN SYNDICALISME POSITIF !

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EXPRIMEZ-VOUS !
N’hésitez pas à nous contacter par e-mail, téléphone ou via Twitter pour nous faire part de vos demandes, idées et revendications. 
Nous porterons votre parole devant la Direction car c’est pour VOUS, acteurs du terrain, que nous menons nos actions.