lundi 23 avril 2012

Bienvenue sur le blog du syndicat UNSA-MAIF

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vendredi 6 avril 2012

Avis classification rémunération des élus unsa-maif

CE du 05/04/2012

Avis classification rémunération

Classification rémunération couplé à SDO

L’UNSA-MAIF  à travers ses délégués syndicaux n’a eu de cesse d’être force de proposition sur ce dossier et ce jusqu’à la dernière minute du temps imparti par notre Direction à cette négociation.

Malgré sa volonté de trouver un juste compromis entre les intérêts de l’entreprise et ceux de ses salariés, les revendications de nos délégués syndicaux n’ont trouvé que peu d’écho auprès de notre Direction !

En effet, rappelons sur ce dossier que notre Conseil d’administration à l’entame de cette négociation, avait donné un cadre très strict, fixant unilatéralement un ultimatum de dénonciation des accords de 1997 relatif à la classification et à la rémunération, s’il estimait que l’avancée des négociations n’allait pas dans le sens souhaité .

Ce fut chose faite en juillet 2010, sans même prendre le soin de répondre aux revendications des différentes Organisations Syndicales qui avait été force de nombreuses propositions !

Par la suite, table rase étant faite du passé, une nouvelle négociation, si l’on peut l’appeler ainsi, débuta !
Ce ne fut  pendant des mois que des réunions explicatives de l’équipe en charge de la négociation,  nos délégués syndicaux découvrant souvent la veille voir le jour même les propositions !

Comment dans ces conditions, négocier raisonnablement sans avoir eu au préalable une présentation globale du projet classification-rémunération.

Chaque réunion se résumant à un enchevêtrement de questions afin d’essayer de comprendre l’atterrissage recherché.

L’UNSA-MAIF soucieuse d’avancer dans cette négociation, et fidèle à son esprit constructif, n’a pas souhaité présenter un énième contre projet !
Nous avons  revu notre copie de départ et nous nous sommes basé sur le projet présenté par notre Direction, en émettant des revendications afin de sécuriser ce dernier au maximum dans l’intérêt des salariés de l’entreprise.

Un grand pas avait été fait vers la Direction afin de trouver un accord juste, équitable, sécurisé.

Malgré cela, notre Direction est resté sourde, ne répondant que très faiblement à nos revendications, et revenant même en arrière sur certaines de ses propositions,  ce à notre grande surprise !

Il nous fallu peu de temps pour comprendre qu’une autre négociation était déjà engagée avec 2 autres organisations syndicales permettant en cas d’accord d’atteindre le seuil de 33% requis pour valider un accord d’entreprise.


Que penser d’une telle attitude ? Nous laissons les salariés en juger par eux-mêmes.

L’UNSA-MAIF  reconnait qu’un énorme travail à été fourni par l’équipe DRH en charge de cette négociation, notamment sur le volet classification.

Cependant le but recherché a été atteint : individualisé au maximum possible à l’heure actuel, les rémunérations de nos cadres ! 
En effet, nul besoin d’individualiser les rémunérations des salariés non cadre, puisque les cadres se chargeront de répercuter à leur N-1,-2 la pression qu’ils subiront au niveau de l’atteinte de leurs objectifs.

Ce nouveau système de classification rémunération est perçu comme une rupture avec le passé, sans justification particulière.

Les Salariés MAIF pensent dans leur grande majorité qu’au travers de la personnalisation, c’est la notion de conseil aux sociétaires qui risque d’être mise à mal, puisque la culture du résultat s’invite dans notre Mutuelle.

Culture du résultat, qui se heurte à la culture d’entreprise qui se veut gage de qualité de service rendu aux sociétaires. Cela génère bien évidement de l’inquiétude quant à la pérennité de notre culture d’entreprise

Pour nos collègues, ce dossier parait bien compliqué. Ce qui n’est pas un gage de transparence.

De plus, l’UNSA-MAIF regrette d’avoir eu à mener de front un autre dossier, et ce à travers ses élus CE et ses DS, celui de SDO.

La négociation Classification-rémunération s’en est trouvée faussée. Un exemple flagrant le démontre, celui de l’ajournement de  la prime collective à la demande d’une organisation syndicale, et ce au grand regret d’un certain nombre de salariés.


Dans ces conditions, l’UNSA-MAIF ne peut à ce jour valider le projet d’accord Classification-Rémunération présenté par notre Direction. En effet, bien que certaines avancées aient été faites, nous estimons que nous sommes en présence d’une régression plus que d’une avancée sociale.

Seul l’intérêt de l’entreprise en termes de gain de productivité, d’économie d’échelle, d’économie sur la masse salariale a été recherché.
Celui des salariés n’y est pas  malgré ce que peuvent en dire certains !
De plus, les préconisations issues de l’expertise menée sur ce projet sont trop nombreuses  pour considérer ce dernier comme finalisé.

Par conséquent, les élus UNSA-MAIF émettront un avis négatif à ce projet d’accord.


_unsa@maif.fr

jeudi 5 avril 2012

avis unsa maif SDO au CE

CE du 05/04/2012
Avis des élus de l’UNSA-MAIF
Au sujet du Projet de la nouvelle organisation SDO

Après plus de 2 ans d’expérimentation au sein d’une zone laboratoire, le Conseil d’Administration est sur le point de valider le lancement d’une importante réorganisation au sein de notre Mutuelle.
Les motivations qui nous étaient exposées au sein de l’instance du Comité d’Entreprise ont été multiples et variées, justifiées ou non. Les élus UNSA-MAIF, au cours des nombreux débats qui ont eu lieu ont toujours fait preuve d’objectivité dans leur propos et leur avis.

Nous ne traiterons pas ici de  l’opportunité qu’a notre mutuelle à conduire ce projet, mais bien des impacts engendrés par leurs mises en œuvre, des risques que nous estimons vis-à-vis des sociétaires pour le  service attendu et des risques encourus par les salariés MAIF relatifs à la mobilité géographique et/ou fonctionnelle qui leur sera imposée.

Telle est la mission que nous nous assignons.

Les élus UNSA-MAIF n’ont eu de cesse, au travers des diverses séances d’informations du comité d’entreprise sur le projet SDO de rappeler leur attachement au fait qu’avant d’envisager des mouvements de personnel, nous souhaitons que tous les moyens techniques de mutualisation des flux soient mis en place et soient ainsi évalués objectivement après une utilisation suffisamment conséquente.

Dès lors que de cette mutualisation de techniques abouties sera bien en place, recourir à la mobilité ne sera peut-être plus une priorité, une nécessité absolue.   
Le professionnalisme de nos collègues faisant le reste !!

Nous émettons, une fois de plus, 2 souhaits qui nous l’espérons trouveront un écho auprès de notre Direction :
- « Que la raison prenne le pas sur la précipitation! ».
- « Que la mutualisation de tous les moyens techniques soit mise en place sur une période suffisamment longue pour en apprécier toute l’efficacité.

Ainsi, le déploiement SDO, tel qu’envisagé pourrait ne plus être aussi incontournable!
D’autant moins incontournable que le projet SDO a vu le jour bien avant la crise durable qui nous assaille.
L’UNSA-MAIF invite nos dirigeants à revisiter le projet SDO, afin de le réajuster à l’aulne de cette crise
Nous n’avons pas le sentiment que ce projet SDO ait été revu, voir corrigé depuis.

Pourquoi nos dirigeants sont-ils aussi pressés d’aboutir, alors que le contexte national peut évoluer et apporter une dynamique aux sociétés de l’économie sociale et solidaire. Quels sont ces conseillers capables d’autant influencer nos Administrateurs et notre Président dans un contexte économique instable ?
La MAIF décline des valeurs structurantes concernant la qualité attendue par le sociétaire, au delà de la norme (norme MAIF qui la pousse d’ailleurs vers l’excellence). 
Nous avons le prix de la Relation Client grâce à l’implication des salariés de la Mutuelle, impliqués et solidaires. Mais demain même si nous sommes déjà un assureur à distance, nous devons laisser la possibilité à nos sociétaires de se déplacer dans une Délégation (ou futures PCS). La Maif doit se mettre en situation d’accueillir nos sociétaires de la façon la plus professionnelle qui soit.
C’est un des services qui est attendu.



Nous vous  citerons Monsieur le Président  (extrait du site Bienvenue à la MAIF) : «  La MAIF est restée une vraie mutuelle, attachée aux valeurs des instituteurs laïques qui l’ont fondée en 1934 et aux principes de l’économie sociale. Sa démarche est exclusivement tournée vers la satisfaction d’une exigence collective, celle de ses sociétaires. 
Dans la course au profit, la MAIF refuse sa place. Elle campe sur ses positions : démocratie, solidarité, confiance, transparence, respect mutuel, qualité, efficacité. Elle n’en oublie aucune pour imaginer avec une conviction intacte l’offre adaptée à l’évolution des besoins de ses sociétaires. 
Pour être réactive, présente, disponible, elle améliore sans cesse ses capacités : le site internet très fonctionnel, riche de services en ligne, en est une illustration, les délégations départementales, points d’accueil, centres de gestion et centres d’accueil téléphoniques, complètent un réseau dense totalement dévoué à l’assuré.
Mutuelle et performante, voilà notre pari. Vous êtes plus de 2,8 millions de sociétaires à nous faire confiance aujourd’hui, plus encore je l’espère demain ! La MAIF vous est ouverte. 
Je vous remercie de lui donner ce dynamisme qui nous permet de faire entendre notre voix. Dans un monde régi par des intérêts souvent obscurs, cette voix exprime des préoccupations bien plus humaines, bien plus durables.
Une mutuelle fondée par et pour ses sociétaires. Une organisation humaine et technique articulée autour de délégations départementales, une double structure de militants et de salariés aux rôles complémentaires : la MAIF peut revendiquer une position originale dans le monde de l'assurance.
La MAIF a déployé ses activités afin de répondre à l'ensemble des besoins de ses sociétaires


Nous estimons et voulons croire que c’est toujours le cas, nous n’en doutons pas.
MAIS

Nous rappellerons les risques majeurs que nous considérons comme devant être levés avant tout déploiement !


SDO et la technique: Il ne nous apparaît pas que la mutualisation des moyens techniques, ainsi que des moyens techniques eux-mêmes  soient efficients à 100%. Ce qui, nous le pensons, engendrera un déploiement des plus périlleux, largement dommageable pour nos collègues : générateur d’un surcroît de travail et d’anxiété, déjà vécu d’ailleurs dans le labo. 

SDO peut-il être mené sachant l’existence d’un contexte psychologique de perte de confiance envers notre Direction et de frustration chez une partie des salariés? Perte de confiance moult fois constatée (cf rapport d’expertise ARETE)
Cette confiance doit être restaurée au préalable de toute opération de grande ampleur, au risque d’en compromettre la réussite.

SDO : vers une organisation par filière, vers une spécialisation du métier de TA, avec disparition programmée des TA sinistre en délégation qui sont en souffrance. Changer de filière est-il possible ? Les salariés auront-ils cette capacité ? La spécialisation des métiers sans perspective de changement est insoutenable ! Le sentiment d’utilité au service du sociétaire ne sera plus aussi patent pour certains salariés.

Ce sentiment d’utilité permet jusqu’à présent d’amortir les Risques Psycho-sociaux. 
De plus, L’UNSA MAIF considère qu’il serait souhaitable que la création des nouvelles entités « Décla », « Gestion de Sinistres » et « CCS » soient pensées sur les mêmes agglomérations. Cela faciliterait la mobilité fonctionnelle des salariés sans les contraindre à une mobilité géographique. Cela répondrait également au sentiment insoutenable décrit ci- dessus (spécialisation des métiers sans perspective de changement).

SDO et les valeurs: Les salaries MAIF estiment dans leur grande majorité qu’un virage important se prend au travers de ce projet. Virage, mettant à mal l’éthique fondatrice de notre mutuelle.
Ethique, forgeant la culture d’entreprise ancrée au plus profond des salariés, d’autant plus ancrée que l’adhésion à cette culture existe depuis longtemps chez le salarié.
Ce virage est vécu comme une rupture dramatique.
Et pourtant rien de durable ne peut se construire dans notre Mutuelle sans l’adhésion des salariés !

SDO et les nouvelles entités: chacun se demande comment pourront fonctionner les  points de contacts sociétaires (PCS)  compte tenu du nombre de salariés travaillant sous cette organisation.
Cinq personnes, c’est trop peu, entre les absences imprévues, les congés, les formations, etc. Nous pensons que cette structure n’est pas tenable en l’état.

SDO et le Management de proximité : La réduction du taux de l’encadrement fait partie des objectifs stratégiques du projet. Les managers auraient ils démérités ? Auront-ils l’opportunité, pour ceux qui le souhaitent de toujours manager ?
Dans quelle mesure l’encadrement de proximité aura-t-il réellement les moyens de faire face à l’ensemble des tâches qui lui seront confiées ? La gestion à distance demande une forte réactivité de la part du salarié et une grande disponibilité de la part de l’encadrement.

SDO un choix: Tous les Salariés MAIF ne sont pas intégrés au projet SDO.
Ne devraient-ils pas l’être ? Tels les salariés des CATS, des PA, des centres de Gestion, des plateaux, du siège.
Cela doit être fait !

SDO et les délocalisations des salariés : c’est la problématique la plus perturbante, génératrice d’inquiétudes fortes menant aux Risques Psycho Sociaux. L’incertitude règne, les doutes doivent être levés !



 Pour ces raisons mais pas seulement, L’UNSA-MAIF émettra un avis négatif au projet SDO tel qui nous a été présenté.

lundi 2 avril 2012

chsct avis sdo et classif rému


Voici l'avis UNSA-MAIF rendu lors de la consultation dp/CHSCT du 22/03/2012


AVIS « CHSCT, DP» UNSA-MAIF
Nous sommes interpellés pour donner un avis concernant deux dossiers majeurs,
D’une part :
-La mise en place d’un  nouveau système de classification et de rémunération.
D’autre part :
-La mise en place d’un projet de Schéma Directeur Opérationnel (SDO)
Nous ne traiterons pas ici de  l’opportunité qu’a notre mutuelle à conduire ces deux projets.
Mais bien des impacts engendrés par leurs mises en œuvre. Sur les risques que nous estimons encourus par les salariés MAIF au travers de la déclinaison de ceux-ci
Telle est la mission que nous nous assignons.
Pour autant force est de constater et nous le regrettons, la mission qui incombe en la circonstance aux CHSCT et les ayants droits (DP)  a été menée à marche forcée, peut-être même prématurément. Il ne nous semble pas que ces projets soient finalisés
Nous estimons que ces deux dossiers ont des adhérences fortes entre eux.
Des expertises ont été menées sur ces deux projets que sont « SDO » et Classification - rémunération. C’est en nous appuyant sur celles-ci que nous avons forgé notre avis
Nous allons nous attacher à déterminer sur chacun des dossiers ce qui pour nous est risques majeurs pour nos collègues, et mesurés comme tels.
_______________

Première étape, attachons nous au projet SDO
Nous allons énumérer les risques majeurs que nous considérons comme devant être levés avant tout déploiement !
SDO et la technique: Il ne nous apparaît pas que la mutualisation des moyens techniques, ainsi que les moyens techniques eux-mêmes  soient efficients à 100%. Ce qui, nous le pensons engendrera un déploiement des plus périlleux, largement dommageable pour nos collègues :
générateur d’un surcroît de travail et d’anxiété, déjà vécu dans le labo. 
SDO peut-il être mené sachant l’existence d’un contexte psychologique de perte de confiance et de frustration chez une partie des salariés? Perte de confiance moult fois constatée
Cette confiance doit être restaurée avant tout déploiement 
SDO: vers une organisation par filière, vers une spécialisation du métier de TA, avec disparition programmée des TA sinistre en délégation qui sont en souffrance
Il n’est pas clairement établi que changer de filière soit possible
La spécialisation des métiers sans perspective de changement est insoutenable !
Le sentiment d’utilité au service du sociétaire ne sera plus aussi patent pour certains métiers.
Ce sentiment d’utilité permettant jusqu’à présent d’amortir les RPS  
SDO et les valeurs: Les salaries MAIF, estiment dans leur grande majorité qu’un virage important se prend au travers de ce projet.
Virage, mettant à mal l’étique fondant notre mutuelle.
Étique, forgeant la culture d’entreprise encrée au plus profond des salariés, d’autant plus encrée que l’adhésion à cette culture existe depuis longtemps chez le salarie.
Ce virage est vécu comme une rupture dramatique, une trahison !
Et pourtant rien de durable ne peut se construire dans notre Mutuelle sans l’adhésion des salariés !
SDO et les nouvelles entités: chacun se demande comment pourra fonctionner les  points de contacts sociétaires (PCS) de par le nombre de salariés travaillant sous cette organisation.
Cinq personnes, c’est trop peu, entre les absences imprévues, les congés, les formations, etc. nous pensons que cette structure n’est pas tenable à long terme.
SDO et le Management de proximité : La réduction du taux de l’encadrement fait partie des objectifs stratégiques du projet.
Les managers auront-ils l’opportunité pour ceux qui le souhaitent de toujours manager ?
Dans quelle mesure l’encadrement intermédiaire aura-t-il réellement les moyens de faire face à l’ensemble des tâches qui lui seront confiées ? La gestion à distance demande une forte réactivité non seulement de la part du salarié mais également de la part de l’encadrement.
SDO un choix: Tous les Salariés MAIF ne sont pas intégrés au projet SDO.
Ne devraient-ils pas l’être ? Tels les salariés des cats, des centres, des plateaux, du siège
Cela doit être fait !
SDO et les délocalisations des salariés : c’est la problématique la plus perturbante, génératrice d’inquiétudes fortes menant aux Risques Psyco-Sociaux. L’incertitude règne, les doutes doivent être levés !
 Pour ces raisons mais pas seulement, L’UNSA-MAIF émettra un avis défavorable au projet SDO tel qui nous a été présenté. 
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Deuxième étape, attachons nous au projet Classification Rémunération
Ce projet fait suite à la dénonciation du précédent accord de 1997
C’est fort des résultats de l’expertise menée sur ce dossier, que nous allons décliner quelques axes forts qui déterminent notre opinion. Cette déclinaison ne saurait en aucune manière être exhaustive.
Ce nouveau système de classification rémunération est perçu comme une rupture avec le passé, sans justification particulière. Ce qui engendre des doutes, voir une perte de confiance en la Mutuelle.
Les Salariés MAIF pensent dans leur grande majorité qu’au travers de la personnalisation, c’est la notion de conseil aux sociétaires qui risque d’être mise à mal, puisque la culture du résultat s’invite dans notre Mutuelle.
Culture du résultat, qui se heurte à la culture d’entreprise qui se veut gage de qualité de service rendu aux sociétaires. Cela génère bien évidement de l’inquiétude quant à la pérennité de notre culture d’entreprise
Pour nos collègues, ce dossier parait bien compliqué. Ce qui n’est pas un gage de transparence.
Il ne semble pas finalisé à l’heure actuelle
Les nombreux collègues interrogés ne comprennent pas pourquoi le système actuel n’est plus économiquement viable, en comparaison du nouveau. Ils considèrent que l’entreprise ne l’a pas démontré
Les collègues regrettent l’ajournement  de la prime collective, demandée par une organisation syndicale, sans en connaitre les raisons.
L’UNSA-MAIF reconnait tout de même qu’un énorme travail a été fourni par les équipes DRH en charge de cette négociation, notamment sur le volet classification.
S’agissant des conclusions de l’expertise menée sur ce projet, les préconisations sont nombreuses trop nombreuses pour considérer ce projet comme finalisé .En conséquence, l’UNSA-MAIF émettra un avis défavorable…