lundi 9 janvier 2012

Annexe Dbis, le compte n'y est pas

09 Janvier 2012


HOLD-UP !

L’annexe D bis de la Convention d’Entreprise prévoit la possibilité pour les salariés âgés de 55 ans au moins la possibilité de partir en « préretraite » jusqu’à 60 ans.
Entre 10 et 15 salariés bénéficient chaque année de ce dispositif de préretraite
Les quelques salariés dont le conjoint ou un enfant sont gravement handicapés bénéficient en général des mêmes dispositions, par accord exclusif de notre PDG.


Les dernières modifications règlementaires relatives au report à 62 ans de l’âge de la retraite remettent en cause cet accord.
Elle exige la fin de cette politique nataliste, qui lui fait « penser à Pétain ».
Elle propose seulement de contractualiser la situation des salariés d’au moins 59 ans dont le conjoint ou un enfant sont handicapés à 80% au moins par un accident de la vie.


Mais le handicap grave d’un conjoint ou d’un enfant ne concerne heureusement que peu de salariés.

LE COMPTE N’Y EST PAS !

L’UNSA-MAIF pourrait accepter la remise en cause de l’accord de préretraite, mais exige une contrepartie réellement significative pour un montant du même ordre.

RAS LE BOL DES ECONOMIES SUR LE DOS DES SALARIES !

Nous acceptons bien évidement la mise en œuvre du dispositif proposé pour les quelques cas de handicap familial.

Mais nous souhaitons aussi que soit prise en compte la pénibilité générale de l’activité de chacun dans les dernières années de sa vie professionnelle.
Nous demandons que, dans le cadre du dispositif unilatéral au profit des seniors, soit ajouté l’engagement de l’entreprise de bonifier de 10 % la rémunération des salariés de plus de 55 ans qui demandent à bénéficier d’un aménagement de leur activité par un passage à temps partiel :
les salariés travaillant à 50% seraient payés à 60%
les salariés travaillant à 60% seraient payés à 70%
les salariés travaillant à 70% seraient payés à 80%
les salariés travaillant à 80% seraient payés à 90%

Dans ces conditions la pénibilité des dernières années de vie professionnelles serait atténuée par une durée d’activité hebdomadaire plus courte pour ceux des salariés qui le souhaitent, sans amputer excessivement leur revenu, et tout en restant dans des coûts acceptables pour l’entreprise.